L’auto-contrôle devient de plus en plus la règle dans les entreprises.

Son premier atout est son rôle préventif qui permet d’agir avant de produire des pièces défectueuses, ou au pire d’arrêter la production dès que l’on en détecte.

Ce qui permet de diminuer sensiblement les coûts de non-qualité.

De plus s’il est bien mené, il permet d’éviter le contrôle final ou le contrôle réception des clients.

En revanche, pour bien le mener, il faut respecter plusieurs règles et donner les moyens à l’opérateur de le réaliser dans de bonnes conditions.

  • Des moyens de mesures adaptés et capable de mesurer les caractéristiques suivies en auto-contrôle. L’opérateur doit en plus être formé à l’utilisation de ces moyens. Les moyens doivent être gérés tant d’un point de vue étalonnage et rattachement de manière rigoureuse (GMM)
  • Des moyens de production capable (Cm Cmk en rapport avec les précisions demandées)
  • Des compétences techniques nécessaires pour intervenir sur l’outil de production en fonction de ces constatations (ceci est parfois délégué à un régleur qui opère pour plusieurs opérateurs)
  • Des compétences en pilotage de processus, il doit savoir interpréter les cartes de contrôle SPC / MSP .
  • Un pouvoir de décision. A partir du moment où l’opérateur fait de l’auto-contrôle avec un pilotage de type SPC, il doit pouvoir décider seul de la conformité ou non de ces pièces produites dans la plupart des cas.

Le logiciel SPC / MSP est un des outils essentiel d’aide au pilotage pour l’opérateur dans la lutte contre les rebus.

exemple de logiciel S.P.C./M.P.C.Biais